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Bibliothèque Municipale de Chambon-sur-Voueize

 

Le 23 janvier dernier, eu lieu l'Assemblée Générale de la Bibliothèque de Chambon. Au programme, un rapport moral.

La bibliothèque Municipale... C'est une affaire qui tourne ! Elle tourne, parce que la municipalité lui accorde une aide pour son fonctionnement et l'achat de livres. On apprécie le professionnalisme et le dévouement de Laurence. Elle tourne parce qu'elle est houverte 20 heures par semaine et parce que les bénévoles ne relâchent pas leurs efforts. En 2003, 8014 documents prêtés et 3942 passages de lecteurs ayant emporté au moins un document montrent bien que ce lieu de vie d'échanges a pris une marche ascendante.

Les usagers de la bibliothèque: Hors chambon 43%, chambon 57%. Nouvelles inscriptions en 2003: hors commune 52%, chambon 48%. Nouveaux inscrits: en 1995 il y avait 18 inscrits en 2003 il y en a eu 147 inscrits, soit 24% entre 51 et 60 ans, 11% entre 21 et 30 ans, 20% entre 31 et 40 ans, 27% pour les maternels et primaire et 1% entre 91 et 100 ans.

Les animations en 2004

Fête du livre qui verra la célébration de George Sand avec  éditeur et auteurs spécialistes de Georges Sand. L'accueil d'un spectacle "Tu ressembles à l'orage" par une compagnie théâtrale de Limoges.

Coquelicontes avec l'accueil de 2 spectacles.

Une veillée de contes pour tous publics: "Les jours heureux" par Marielle Remy. Un spectacle "jeune public" .

Les p'tits déjs du samedi matin.

Une nouvelle animation. Tous les deuxièmes samedis du mois sur des thèmes différents.

 Une artiste française expose ses figurines inspirées de la BD en Belgique

 

Une artiste de Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime), Marie Leblon, qui conçoit depuis vingt ans des figurines en résine inspirées de la bande dessinée va exposer à partir de mardi son travail au musée Jijé de Bruxelles.

Marie Leblon présentera tous ses »univers», qui vont de Tintin à Lucky Luke en passant par Bécassine, Black et Mortimer, Astérix, Gaston, Spirou ou encore le Marsupilami.

»Je fais un travail sur l'enfance de mes contemporains», dit-elle en soulignant que la figurine donnait aux héros de BD »une autre existence en trois dimensions».

Marie Leblon a commencé en 1983 avec les personnages des »Aventures de Tintin» qui ont eu un succès »immédiat» auprès d'un public d'adultes. Elle s'est intéressée ensuite à d'autres personnages et a créé avec son mari, Eric Delienne, une petite entreprise d'une quarantaine de salariés qui fabrique des séries limitées, à raison de 50 à 3.000 exemplaires selon les cas.

Aujourd'hui, ces figurines s'échangent couramment entre collectionneurs à des prix quatre fois supérieurs à leur prix de vente initial. Une Catasfiore de 45 cm datant de 1987 qui coûtait alors 350 euros aurait même atteint les 2.300 euros, selon un revendeur.

Cette exposition de près de 200 pièces, montée à l'occasion du vingtième anniversaire de l'entreprise, a déjà été présentée à Rouen au printemps. Pour se faire mieux connaître en Belgique, le pays de la BD, le couple a choisi le musée Jijé, qui vient d'ouvrir en hommage à Joseph Gillain, qui fut le dessinateur de Spirou, Jerry Springs, Jean Valhardi ainsi que Tanguy et Laverdure.

René Fallet le rose

Un très beau livre en couleur. Sur des textes choisis de René Fallet, les talentueux pinceaux de Jacques Poinson.

Poinson est inimitable. Chacune des ses oeuvres est une signature qui témoigne du raffinement de son talent et de sa grande richesse intérieure.

Poinson est partout. Que vous le croisiez dans les rues d'Ambert, où il est né, à Montluçon, où il réside, en province ou à Paris, où il espose, vous êtes frappé par "la pénétrance" d'un regard. C'est elle sans doute qui fait naître ensuite, sur le papier ou sur la toile, ce monde un peu magique qui nous révèle l'envers des choses. Illustrateur de Charles-Louis Philippe, Guillaumin, Gachon, Anglade, Pourrat, Vialatte et bien d'autres, Poinson sait entrer dans un texte, comme le spéléologue dans les trous de la terre. Il l'habite, il s'en imprègne pour le faire vivre ensuite, le faire briller, resplendir, le rendre "illustre".

Le voilà qui se glisse, à point nommé, dans l'intimité des pages de René Fallet. Fallet le rose, le noir. Aucin mystère dans cette osmose, tant Poinson est souvent un être crépusculaire, dessinant l'homme voûté, chaussé de gros sabots, et qui s'avance vers sa destinée, noyé dans la pénombre d'un chemin creux, sous une lune rose.

Fallet attendait-il Poinson l'illustrateur, lorsqu'il écrivait dans ses Carnets de Jeunesse : "Ce devrait être mes couleurs, le rose et le noir. En moi, il y a des folies de cerises et de larmes, de pieds nus sur le sable frais de la mer et des souliers dérapant sur la traîtrise féminine des pavés de bois..."

Fils de cheminot, René Fallet est né en 1927 à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. Il a dix-neuf ans quand il publie, en 1946, Banlieu Sud-Est. René Fallet a su construire une oeuvre, couronnée en 1964 par le Prix Interallié pour Paris au mois d'août. Ses romans ont inspiré de nombreux films : Le triporteur, les Pas perdus, Les vieux de la vieille, La Grande Ceinture, Paris au mois d'août, Un idiot à Paris, Il était un petit navire, Le beaujolais nouveau est arrivé. La soupe aux choux remportera un succès considérable à l'écran comme auprès des lecteurs.

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