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La mort de Sophie Daumier

La comédienne Sophie Daumier est décédée mercredi à l'âge de 67 ans


Elle avait notamment formé dans les années 60 avec Guy Bedos un duo comique, dont l'humour acide déchaînait les rires du public.

Née le 24 novembre 1936 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), Elisabeth Hugon, qui deviendra Sophie Daumier, commencera sa carrière en tournée à l'étranger avec une troupe de ballet de French Cancan.

A son retour, elle est engagée en 1955 à la Nouvelle Eve comme chanteuse fantaisiste, joue de petits rôles au cinéma, étudie la comédie avec Pierre Dux et se produit au théâtre.La comédienne est révélée avec le rôle de la jeune fille dans "Patate" de
Marcel Achard, pièce qu'elle a jouée durant six ans. C'est à cette époque qu'elle adopte définitivement le pseudonyme Sophie Daumier.Elle joue ensuite dans des comédies musicales et au cinéma dans "Carambolages" de Jean-Claude Brialy, et "Amélie ou le temps d'aimer" de Michel Drach.Après sa renconte avec Guy Bedos, les deux acteurs deviennent inséparables sur scène avec les fameux sketches à deux comme "Tête-Bêche" et tournent souvent dans les mêmes films, notamment "Dragées au poivre", "Cent briques et des tuiles".Les deux comédiens se marieront en 1965 avant de divorcer en 1977. Deux ans plus tard, Sophie Daumier publiera des souvenirs teintés d'amertume: "Parle à mon coeur, ma tête est malade".Sophie Daumier avait eu un fils, Philippe, d'une union précédente.Atteinte depuis plusieurs années d'une maladie rare -la maladie de Huntington- elle vivait retirée de la scène. En 1988, elle avait lancé un appel pour la création d'une structure d'accueil spécialisée en France

Arnold Schwarzenegger va devenir gouverneur de Californie

LOS ANGELES - La Californie a connu mardi une petite révolution politique avec la destitution d'un gouverneur élu il y a moins d'un an et son remplacement par un acteur hollywoodien républicain novice en politique.

Le gouverneur démocrate Gray Davis a été évincé par une large majorité de son poste de gouverneur de l'Etat le plus emblématique des Etats-Unis par des administrés inquiets de la situation de la sixième économie mondiale. Ils ont choisi à sa place Arnold Schwarzenegger, un acteur de films d'action et ancien "M. Univers" qui rêve de marcher sur les traces de Ronald Reagan.

Après dépouillement de 51% des circonscriptions, 55% des électeurs ont dit "non" à Gray Davis contre 45% de votes favorables.

L'ancien champion de culturisme, qui a épousé un membre éminent du clan démocrate des Kennedy, recueille 49% des suffrages, contre 32% à son principal rival démocrate, l'hispanique Cruz Bustamante. Un autre candidat se présentant comme "Schwarzy" sous l'étiquette du Grand Old Party, Tom McClintock, arrive en troisième position avec environ 13% des votes.

Si cette tendance se maintenait, cela voudrait dire que les deux candidats républicains totaliseraient environ deux tiers des suffrages des Californiens - une petite révolution dans un Etat qui vote traditionnellement démocrate.

Ce vote dit de rappel ("recall vote") signifie aussi que l'Etat le plus peuplé - et le plus endetté - des Etats-Unis sera gouverné par un républicain en pleine année électorale (l'élection à la Maison blanche aura lieu en novembre 2004), ce qui risque d'être un atout de poids pour le président sortant, le républicain George W. Bush.

Devant une foule de supporters enthousiastes réunis dans un hôtel de Los Angeles, Schwarzenegger a tendu la main à ses adversaires politiques en promettant d'être "le gouverneur du peuple". "Je veux être le représentant de tous", a-t-il assuré en présence de son épouse, Maria Shriver, nièce du président démocrate assassiné John F. Kennedy.

"J'appellerai dès demain les dirigeants du Congrès de Californie, aussi bien démocrates que républicains, pour leur dire que ma porte leur sera toujours ouverte et que je souhaite oeuvrer avec eux pour le bien de notre Etat (...) je leur tends la main, je veux travailler avec vous", a-t-il dit en ajoutant: "Des choix difficiles nous attendent".

Dès mardi soir, Grays Davis a concédé la défaite dans une allocution chargée d'émotion et accepté le jugement sans appel des électeurs. Dans la grande tradition américaine, le gouverneur sortant a téléphoné à "Terminator" pour lui adresser ses félicitations et lui présenter ses voeux de réussite.

Même chose pour Tom McClintock, qui a parlé de "grand jour pour la Californie". "L'Histoire retiendra que face à un danger commun, le peuple californien a fait son devoir de citoyen et décidé une nouvelle direction pour notre Etat", a-t-il dit.

REPUBLICAIN MODERE

Davis est jugé, en partie, responsable de l'état catastrophique des finances de la Californie, dont le PIB fait jeu égal avec celui de la France.

Ce vote de "rappel" est historique pour la Californie, dont c'est la première fois qu'un de ses gouverneurs est destitué en vertu d'une telle procédure.

Les autorités de l'Etat estiment que quelque 10 millions, sur les 15 millions d'inscrits, ont déposé leur bulletin dans l'urne, soit un taux record de participation d'environ 65% et trente points de plus que lors de la réélection de Gray Davis en novembre 2002.

Schwarzenegger, qui se présentait parmi 135 candidats de remplacement dont une star du X, un champion de sumo et un nain, aurait bénéficié du vote d'anciens abstentionnistes qui se sentaient jusqu'ici mis à l'écart par leurs dirigeants à Sacramento (siège du gouvernement) et écoeurés par les querelles politiques au sommet de l'Etat.

Les accusations de harcèlement sexuel et d'écarts de conduite misogynes n'ont apparemment guère pesé dans l'issue du scrutin.

"Si les Californiens avaient eu le droit constitutionnel de révoquer les 120 membres du Parlement de l'Etat, ils l'auraient probablement fait", estime Allan Hoffenblum, un consultant du Parti républicain.

Les observateurs estiment qu'en dépit de la forte couverture médiatique de la campagne de Schwarznegger, milliardaire, c'est la personnalité même de Gray Davis, incolore, dépourvu de charisme, qui a fait basculer le scrutin.

Quant aux raisons du succès de Schwarzenegger, elles seraient davantage à trouver dans la position résolument centriste de l'acteur reconverti en politique que dans son statut de star hollywoodienne et sa rhétorique populiste.

"Schwarzy", né en Autriche, qui est âgé de 56 ans et a obtenu la nationalité américaine en 1983, a épousé la journaliste Maria Shriver, membre du clan démocrate des Kennedy.

Même si les jeux sont faits selon les sondages de sortie des urnes, il faudra sans doute plusieurs semaines avant qu'un résultat définitif soit annoncé, en raison de la complexité du scrutin.

Un mariage réussi

ROME - Emanuele Filiberto de Savoie, petit-fils du dernier roi d'Italie, et l'actrice française Clotilde Courau se sont mariés jeudi à Rome, en présence de plus de 1.300 invités, parmi lesquels le prince Albert de Monaco et Johnny Halliday.

"Emanuele Filiberto, prends cette alliance en signe de mon amour et de ma fidélité", a déclaré l'actrice devenue princesse, dans un italien mal assuré.

La cérémonie s'est déroulée dans l'église Santa Maria degli Angeli, conçue par Michel Ange sur les ruines des bains de Dioclétien, dans le centre de Rome. Elle a été retransmise en direct par la télévision et a attiré des centaines de journalistes.

Clotilde Courau, que les médias français surnomment "la nouvelle Grace Kelly", est enceinte de six mois. "Lorsque j'ai vu ses yeux de tigre, elle a volé mon coeur et mon âme", a dit de son épouse le prince de Venise et Piémont, âgé de 31 ans.

Le couple princier doit, après le mariage, se rendre en Suisse, où vit la famille de Savoie. Ancien disc-jockey, Emanuele Filiberto est gestionnaire de fonds en Suisse. Quant à Clotilde Courau, qui a 34 ans, elle dit ne pas avoir l'intention de cesser d'être actrice.

 

Le réalisateur et l'héroïne d'"Hamélie Poulain" en tournage

                      

"SILENCE PARTOUT. Moteur demandé... » Il est 12 h 10, hier, lorsqu'une nouvelle prise de vues est annoncée à l'intérieur de l'auberge Ravoux, à Auvers-sur-Oise. Devant le petit hôtel où Van Gogh est mort, la circulation des voitures et des piétons est bloquée par une équipe de vigiles en chasuble jaune fluo. Au silence exigé répond brusquement le son strident de la sirène juchée sur la mairie. Trente secondes qui font sourire les quelques habitants venus assister aux premières séquences d'« Un long dimanche de fiançailles », le nouveau film de Jean-Pierre Jeunet. Le réalisateur du « Fabuleux Destin d'Amélie Poulain » en retrouve justement l'héroïne, Audrey Tautou. La jeune actrice incarne Mathide, à la recherche de son fiancé disparu au cours de la Première Guerre mondiale. Le scénario est adapté d'un roman récompensé par le prix Interallié en 1991 signé par Sébastien Japrisot, disparu en mars 2003. Le tournage, qui a débuté il y a une semaine dans l'Oise, sur le circuit automobile de Mortefontaine, va durer six mois et se poursuivra notamment en Bretagne et ailleurs en région parisienne. Produit par la Warner, le film dispose d'une enveloppe d'une quarantaine de millions d'euros, ce qui représente l'un des plus gros budgets du cinéma français. La sortie est prévue pour octobre 2004.
Circulation interrompue par périodes de trois minutes La comédienne vedette est entourée de Ticky Holgado (qui a décroché le rôle du détective privé), Dominique Pinon, Albert Dupontel, Gaspard Ulliel et... Jodie Foster, qui joue l'épouse d'un poilu. Elle ne participe qu'à six jours de tournage et ne devrait faire qu'une courte apparition à l'écran. L'entrée de l'auberge s'entrouvre. On aperçoit, assis aux tables, des personnages costumés aux bouilles truculentes. Puis on découvre alors le visage d'Audrey Tautou. Mais trop tard pour les curieux, la porte de la salle du restaurant se referme déjà. Alors que les vigiles empêchent les badauds de faire des photos, un petit groupe de Japonais arrive. Avec le naturel et le culot désarmants qui les caractérisent, ils multiplient les clichés souvenirs de l'hôtel, du plateau puis se prennent mutuellement devant le décor. Une meule de foin trône sur le trottoir et des barricades en bois ont été astucieusement montées pour masquer le parking de la place de la mairie. Une voiture ancienne Rolland-Pilain et deux chevaux attelés à une charrette achèvent la composition. A la coupure déjeuner, l'atmosphère se détend. Perchés sur une échelle, les décorateurs habillent de végétaux le vilain feu rouge, face à l'auberge. Les séquences ont ensuite été filmées dans la rue, avec une poignée de figurants et deux véhicules de collection. Toute la journée, la circulation de l'artère principale d'Auvers a été interrompue par périodes de trois minutes. La contrainte a fait râler quelques conducteurs et piétons pressés. Les prises de vues se poursuivent cet après-midi à l'hôtel Ravoux ainsi qu'au foyer des anciens. Dans la soirée, les comédiens et figurants se retrouveront à Pontoise, place de la Harengerie, haut lieu de tournages. Le décor s'y monte d'ailleurs depuis le début de la semaine.

Cinéma à Evaux-les-Bains

Programmme du 14 janvier au 10 février 2004

Scarry movie : un film de David Zucker

Dans la peau de ma mère : un film de Mark S. Walters

Qui a tué Bambi ? : un film de Gilles Mrchand

Albert est méchant : un film de Hervé Palud

RRRrrr !!! : un film de Alain Chabat

Le monde de Nemo : un film d'animation d'Andrew Stanton

les Looney Tunes passent à l'action : un film de Joe dante

le Chien, le général et les Oiseaux : un film d'animation de Francis Nielsen

la Prohétie des grenouilles : un dessin animé de Jacques Remy

Pas sur la bouche ! : un film de Alain Resnais

L'enfant au violon : un film de Chen Kaige

Calendar girls : un film de Nigel Cole

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L'acteur Charles Bronson meurt à 81 ans

L'homme à l'harmonica dans «Il était une fois dans l'Ouest», c'était lui. L'acteur américain Charles Bronson, connu notamment pour ses rôles dans la série de films «Le Justicier», est décédé à 81 ans des suites d'une pneumonie, a annoncé son agent dimanche.

L'acteur s'est éteint samedi à l'hôpital Cedars-Sinai de Los Angeles où il avait été admis depuis plusieurs semaines, selon son agent Lori Jonas. Ancien mineur de Pennsylvanie, Charles Bronson s'était d'abord fait connaître pour ses rôles de méchant avant de devenir une figure du cinéma d'action. Il était célèbre en Europe, où il était notamment connu en Italie sous le surnom de «la brute». En 1971, il avait reçu un Golden Globe en tant qu'«acteur le plus célèbre du monde».

Né Charles Buchinsky le 3 novembre 1921 de parents originaires de Lituanie, «le Justicier» avait dû, à l'instar de Clint Eastwood, s'exiler et quitter Hollywood pour trouver des rôles à sa mesure en Europe. On l'avait ainsi vu aux côtés d'Alain Delon dans «Adieu l'Ami» en 1968, ou encore «Il était une fois dans l'Ouest», de Sergio Leone, en 1969. Hollywood ne lui offrait que des seconds rôles, certes remarqués, mais sans lui conférer le statut de star, son visage de «dur» ne correspondant pas au profil traditionnel des acteurs en vogue dans la Mecque du cinéma américain.

Sa notoriété n'allait plus s'arrêter grandir après ses apparitions dans «Les Sept Mercenaires» (1960), «La Grande Evasion» (1963), ou «Les Douze Salopards» (1967). Il n'était retourné à Hollywood en tant que star qu'à l'âge de 50 ans. En 1971, il expliquait pourquoi il lui avait fallu aussi longtemps avant d'être reconnu dans son pays. «Peut-être que je suis trop masculin. Les directeurs de castings choisissent parmi leur propre catégorie ou ont en tête une image idéalisée. Peut-être que mon apparence n'est l'idéal de personne».

Une fois sa carrière américaine définitivement lancée, Charles Bronson avait enchaîné les films d'action tels que «Mister Majestyk» ou «Le Messager de la mort». Comme l'indique souvent les titres de ses films, la recette était la plupart du temps simple et efficace: beaucoup d'action, des fusillades et des morts. C'est en 1974 qu'il allait tourner son «oeuvre» la plus controversée. «Le Justicier» raconte comment un architecte dont la femme a été tuée et la fille violée par des voyous décide de débarrasser la ville de la criminalité à grands coups d'armes à feu. Critiqué pour sa violence brute et son apologie de l'auto-défense, le film fut pourtant l'un des plus gros succès commerciaux de l'année. Charles Bronson repris le personnage à plusieurs reprises, un rôle qu'il défendait. «Je pense qu'ils (les »Justicier«, ndlr) apportent de la satisfaction aux personnes victimes du crime et cherchent en vain une protection auprès des autorités. Mais je ne pense pas que les gens essaient d'imiter ce genre de choses», déclarait-il en 1987.

Parfois aussi taciturne à la ville qu'à l'écran, l'homme à l'harmonica d'«Il était une fois dans l'Ouest» avait d'abord été marié à Harriet Tendler, avant d'épouser en 1968 l'actrice britannique Jill Ireland. Lors de leur rencontre, cette dernière était encore la femme de l'acteur britannique David McCallum. Fidèle à ses personnages, Bronson aurait alors endossé son costume «brut de décoffrage» pour annoncer à McCallum: «Je vais épouser ta femme». Les McCallum divorcent en 1966 et Bronson et Ireland se marient l'année suivante.

Elle a été la co-vedette de plusieurs de ses films. Atteinte d'un cancer du sein en 1984, Jill Ireland était devenue la porte-parole de l'association américaine de lutte contre le cancer. Elle a lutté aussi pour sauver son fils aîné de la drogue. Jason McCallum-Bronson mourra à l'âgé de 27 ans en 1989; Jill Ireland s'éteindra l'année suivante. Charles Bronson laisse derrière lui sa troisième femme, Kim, six enfants et deux petits-enfants.

Décès de Jacques Deray, maître du film policier français

PARIS - Le cinéaste Jacques Deray, considéré comme un maître du film policier français, avec "Borsalino", "Le Gigolo" ou encore "La Piscine", est décédé à l'âge de 74 ans des suites d'une longue maladie, a-t-on appris dimanche matin auprès de son épouse.

Le réalisateur, qui avait fait ses débuts en tant qu'acteur avant de diriger des vedettes comme Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Yves Montand et Romy Schneider dans des films aux ambiances sombres et troubles, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à son domicile de Boulogne-Billancourt, près de Paris.

Jacques Deray, de son vrai nom Desrayaud, est né à Lyon le 19 février 1929.

A 19 ans, il s'inscrit au cours Simon et décroche rapidement quelques rôles au cinéma et au théâtre. Mais c'est la direction d'acteurs qui l'intéresse, un métier que l'on ne fait bien, dit-il, qu'à la condition d'avoir été soi-même comédien.

En 1952, il passe derrière la caméra en tant qu'assistant de nombreux réalisateurs comme Gilles Grangier, Luis Bunuel, Jules Dassin, avant d'accéder à la réalisation en 1960 avec "Le Gigolo", d'après le roman de Jacques Robert, un film marqué du sceau de la Nouvelle Vague.

Suivent "Rififi à Tokyo" en 1961, d'après un scénario d'Auguste Le Breton, et "Symphonie pour un massacre" en 1963, d'après le roman d'Alain Reynaud Fourton.

La consécration vient dès 1968 avec "La Piscine", qui réunit Alain Delon, Maurice Ronet, Romy Schneider et Jane Birkin et obtient le Grand Prix au Festival de Rio.

SUCCAIS COMMERCIAUX

"Borsalino", à nouveau avec Alain Delon l'année suivante, "Doucement les basses", en 1970 sur un scénario de Pascal Jardin, puis "Un peu de soleil dans l'eau froide", en 1971 d'après le roman de Françoise Sagan, confirment son ton très personnel et sont autant de succès commerciaux.

Viennent encore "Flic Story" en 1975 d'après le livre de Roger Borniche ; "Un papillon sur l'épaule" d'après le roman de John Gearon, Grand Prix du Cinéma Français et Prix international pour la diffusion des Arts et Lettres en 1978 ; "Trois Hommes à abattre" en 1980 d'après le roman de Jean-Patrick Manchette ; "Le Marginal" en 1982 ; "On ne meurt que deux fois" d'après le roman de Robin Cook, Prix du Jury du Festival de Montréal en 1984.

Son dernier film, "L'Ours en peluche" d'après le roman de Georges Simenon, remonte à 1993.

Jacques Deray a été président de la Société des Réalisateurs de Films (SRF), vice-président de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) et membre de la Commission de contrôle des films cinématographiques.

Officier de la Légion d'honneur, il est aussi l'auteur de "J'ai connu une belle époque", un recueil de souvenirs publié cette année.

Le pari gagnant de Schwarzie-Terminator

L N'A FINALEMENT PAS résisté à l'appel d'un troisième épisode. Arnold Schwarzenegger est de retour dans « Terminator 3 : le soulèvement des machines », super-production de science-fiction qui sort aujourd'hui dans 800 salles de l'Hexagone, mise en scène par Jonathan Mostow, 42 ans. Ce dernier succédant à James Cameron, le réalisateur de « Titanic », qui avait signé les deux précédents épisodes. Près de douze ans après le dernier « Terminator » et alors que ses derniers films ont connu de cuisants échecs en salles (« A l'aube du 6 e jour », « Dommage collatéral »), Schwarzie, 56 ans, remis de ses problèmes cardiaques, est de nouveau entré dans la carapace d'acier du fameux robot.

Une cascade d'effets spéciaux, des poursuites infernales, du bruit, de l'action, du rythme...
Terminator a toujours pour mission de protéger l'homme face aux machines. Mais voilà qu'un nouveau robot beaucoup plus perfectionné, le T-X, se dresse sur son chemin. Sous les traits de la sculpturale Kristanna Loken, cette superbe créature blonde est « le mal absolu ». Leur affrontement nous vaut une cascade d'effets spéciaux de folie, des poursuites infernales entre adversaires indestructibles, du bruit, de l'action, du rythme...

L'acteur savait qu'il jouait gros. « T3 » comme on l'appelle, a coûté à Mario Kassar et Andy Vajna, les deux producteurs de Warner Bros à l'origine des autres « Terminator », la bagatelle de 200 millions de dollars, dont 30 rien que pour le cachet de l'acteur principal. Or, en un mois d'exploitation aux Etats-Unis, le film totalise déjà 142 millions de dollars de recettes. Le pari sera définitivement gagné avec ce qu'il rapportera dans les différents pays d'Europe où il sort en ce moment. Les ingrédients sont là, en tout cas, pour attirer les 15-25 ans, entraînant les adultes, et pour faire de « T3 » le film de l'été...

D'autant qu'Arnold Schwarzenegger, comme toujours, ne s'est pas économisé pour en faire la promotion. En France, l'ex-Monsieur Univers est venu au Festival de Cannes en mai, puis sur le Tour de France le 17 juillet pour suivre l'étape Narbonne-Toulouse, où nous l'avons rencontré. On l'a vu également à Berlin et à Londres, où il a croisé Luc Besson lors du Grand Prix de Formule 1 de Silverstone. Sans oublier un crochet, patriotique celui-là, par Bagdad, où il a visité les troupes américaines...

Cette promotion énergique vaut au film d'être rebaptisé ironiquement « le Gouvernator » par les journaux d'outre-Atlantique, allusion à l'éventuelle carrière politique de l'acteur d'origine autrichienne. Républicain convaincu, il doit en effet annoncer la nuit prochaine, lors de l'émission « Tonight Show » animée par Jay Leno sur la chaîne NBC, s'il est ou non candidat à l'élection spéciale organisée le 7 octobre prochain pour le remplacement du gouverneur démocrate de Californie, Gray Davis. Mais voilà, son épouse, Maria Shriver, nièce de JFK et proche des démocrates, a déjà exprimé publiquement ses réticences. La politique amènerait Schwarzie à mettre Hollywood entre parenthèses. Et surtout, il n'est pas sûr que pour ce rôle-là, très exposé, sa carapace soit aussi résistante que celle de Terminator.